Si la vie était un plateau de jeu de société, nous en serions à souhaiter faire des double-six à tout va, à tomber sur des cartes chance, à gagner 20 000F sans passer par la case prison (et non le contraire), à surfer sur des mots compte triple et que sais-je. D'ailleurs, que sais-je ? Que l'été est là, parmi nous, en nous peut-être, et qu'on espère toutes, tous, qu'il nous apportera une respiration au mitan de cette année anxiogène sur bien des points ; en somme, qu'il nous offre une oasis de beauté dans ces jours affreux. Sauf que ça, ce n'est pas le présent c'est Les présents (donc le futur : rendez-vous le 25 août, sauf si vous êtes abonné, auquel cas Les présents, c'est maintenant). Si nous sommes allés trop loin sur le plateau du temps, rien de grave, il faut simplement revenir en arrière de quelques cases, par exemple pour écrire sur les globes et les planisphères pour que triomphent les fictions douces. Si nous sommes remontés trop loin, il faut sans doute se décaler un peu, faire un pas de côté, voire changer de plateau. Faisons ça.
Devant le succès de notre opération frais de port à 1€ qui s'est terminée cette semaine, nous avons décidé de la généraliser pour toute commande de deux livres ou plus (offre valable hors envois internationaux). Les commandes pour un livre sont proposées avec frais de port habituels, type Lettre verte.
N'oubliez pas le printemps
La ville soûle, de Christophe Grossi...
Quel est le nom de cette ville qui brûle en moi ?
Dans ce récit qui procède par fragments, où les voix convergent et se complètent, une galerie de portraits se construit. Une nouvelle carte apparaît, faite d’itinéraires réels ou imaginaires, le long desquels les absents hantent les vivants. Et chaque trajectoire prend la forme d’un possible soubresaut. La ville soûle n’est pas un récit de voyage au sens propre : c’est une métamorphose.
224p., 18€ / 5,99€
Portrait de ville, cette ville soûle est aussi une rêverie amoureuse en forme de fleuve, qui dessine des trajectoires en quête d'un profil d'équilibre. (...) Beau et touchant.L'espadon
...et réédition de Va-t'en, va-t'en, c'est mieux pour tout le monde
Pendant un an, le narrateur sillonne les routes et visite les librairies comme représentant pour le compte d’un éditeur indépendant, le plus souvent en musique.
Road-trip intime et professionnel prolongé par les photos de Nathalie Jungerman comme autant d’horizons possibles, Va-t’en, va-t’en, c’est mieux pour tout le monde est une aventure littéraire doublée d’une réflexion sur les conditions de diffusion (et de dispersion) de la littérature aujourd’hui.
152p, 14€, 4,99€
Un road-trip comme un long poème, sensible à la blessure et habité de littérature.Corinne Amar, FloriHebdo
Des étés Camembert, de Daniel Bourrion
& Roxane Lecomte
Comment s’opère la rencontre de chacun avec le monde du travail ? Jeune, à quoi se destine-t-on, et qui se voit-on devenir ? Comment se fabrique le camembert industriel ? Vaut-il mieux l’ignorer ? Qui ne s’est jamais dit un jour, et si je travaillais dans une fabrique de camembert ? Personne, assurément.
Dans ce récit autobiographique aussi fulgurant que décalé, Daniel Bourrion raconte sa découverte du travail à la chaîne et son entrée soudaine dans l’âge adulte.Images de Roxane Lecomte120p, 12€, 5,99€
Quelle écriture ! Un récit coup de poing, tout en retenue, sobrement descriptif.Les notes
Le Journal du Brise-lames,
de Juliette Mézenc & Stéphane Gantelet
Le Journal du brise-lames est un poème épique dit à des tétrapodes. Le Journal du brise-lames est un jeu vidéo unique réalisé par Stéphane Gantelet donnant à voir respirer le Journal du brise-lames, dont l’accès est inclus dans l’achat de ce livre. Matière vivante prise dans un incessant va-et-vient qui évoque autant le rythme des marées que le circuit du sang dans un corps humain, cette œuvre hybride ne cesse de s’incarner et se réincarner sous la forme de ces coulées de mots qui ne coagulent pas dont seule Juliette Mézenc a le secret.
160p, 15€, 9,99€, 5,99€
Une impression de bout du monde entre eau, ciel et terre.Les notes
Des Oloés : Espaces élastiques où lire où écrire,
d'Anne Savelli
Dans ce livre, Anne Savelli interroge à la fois ses propres pratiques créatives (comment se consacrer à la littérature quand on est perpétuellement en mouvement ? ) et la possibilité de faire de l'écriture, domaine de la solitude par excellence, un territoire du commun.
Avec la participation de Thierry Beinstingel, Pierre Cohen-Hadria, Virginie Gautier, Maryse Hache, Olivier Hodasava, Christine Jeanney, Pierre Ménard, Juliette Mézenc, Franck Queyraud, Joachim Séné et Lucien Suel.
144p, 14€, 5,99€
Des lieux où s'attacher, se concentrer, se laisser distraire ; s'alléger, se lester, jouer des dimensions.Pierre Ménard
L'intelligence des fleurs, de Maurice Maeterlinck
Vous trouverez dans notre catalogue l'incontournable La vie des abeilles, de Maurice Maeterlinck, qui inaugure un cycle important de l'œuvre de l'écrivain belge. Dans ce premier opus, Maeterlinck, décortique notre société via celle des abeilles, de son organisation sociale, et du rapport qu'ont ces insectes avec le monde qui les entoure. Dans ce deuxième opus, nous partons à la découverte de la société des fleurs, et, toujours à travers elle, de la nôtre.
Numérique uniquement, 1,99€
Rendez-vous pris pour la rentrée
Les coulisses de la maison d'édition
Revue de presse
Au canal
Joli livre sur les saccades de la mémoire et les âmes damnées, tout en contrastes, tout en textures de lumières et de matières, d'une belle douceur.L'espadon
Des oloés
Un regard inédit (...) sur tout ce qui nous lie autour des mots écrits, et à écrire.