Il ne faudrait pas, pour parler de ce que ce texte apporte de neuf à l’écriture de la ville, commencer par dire que l’auteur est architecte, spécialiste de Le Corbusier photographe, et parallèlement enseignant dans une école d’architure.
Parce que ce n’est pas cela qui aide à écrire, ou plutôt inventer une écriture.
D’ailleurs, le texte ne parle pas de celui qui écrit, à quel moment, en quels lieux, à quelle heure – à suivre son blog "à peine perdue", on devine les voyages, les chantiers, les soirs d’hôtel, les rumeurs de ville.
Peut-être est-ce ce permanent décalage, peut-être est-ce le geste même de toucher à la ville en tant que paysage, parce qu’on la modifie, qu’on l’écrit – si l’architecture écrit par ses signes et bâtiments – que les mots ici en appellent aux souvenirs d’enfance, d’adolescence, aux dérives, pour revenir à la ville imaginée, la ville intérieurement reconstruite.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.