Plus besoin d’une barque depuis que la ville est dépeuplée. Il se fait tard, si la nuit m’emporte, le fard de la nuit tombera sur ma porte.
Dans une citadelle étrange et minérale rebattue par les vents, une mise en quarantaine touche à son terme. Tentant de retrouver une vie normale, le narrateur se tourne vers l'écriture. Mais dans quel état l'épidémie a-t-elle laissé la ville ? Et comment s'assurer qu'elle est bien terminée ? Dans un roman court et limpide qui s'inscrit dans un autre temps, Fabien Clouette approche à la fois les figures de Julien Gracq et de Maurice Pons et fait de sa fièvre une quête.
Ce texte a paru pour la première fois sur la revue en ligne nerval.fr.
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