Conflit d’un monde soumis toujours à ses plus vieux démons, et de l’aspiration qui nous fonde comme communauté, et de plus en plus sous le risque, le danger, l’urgence.
Ce qui nous fonde comme communauté, malgré la guerre et les démons : le langage, la parole, et comment ils se retournent sur les premiers, en nous énonçant comme communauté.
Depuis bien des siècles se structure ici l’éthique. On peut l’énoncer conceptuellement, c’est la philosophie, on peut se contenter de l’ouvrir en tant que tâche et dépli du langage, c’est la poésie.
Il se trouve que la seconde tâche, si elle perdure, c’est que le concept à un moment cède devant le langage, et ce qu’il ouvre, la nuit qu’il porte, ou la mise en chemin.
Cette intersection avec l’abstrait, et avec l’agir, ce en quoi le monde est régi par le langage – mais le langage à la fois réifié et en permanentes secousses sismiques que sont, notamment, la morale et la justice – a toujours eu son équivalent de sources dans la littérature.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.