Les amoureux de l’écriture de Jacques Josse ne s’étonneront pas qu’on poursuive avec fidélité la mise en ligne de ces textes pesés, rigoureux, rares.
D’abord par choix de l’éditeur : affinité grande avec ce qu’on y respire de la mer, et l’échelle à quoi elle nous contraint. Alors, oui, on peut appréhender ce qui tient de la vie et de la mort. Et on saura, justement, que c’est dans cette précision, et cette attention au présent, cet accueil du visage devant soi, de la parole de l’autre.
Ici, Jacques Josse voyage : il suffit d’un quai. Il y a le mot orient, il y a l’ombre dérangeante de Kerouac, et comment lui et ceux qui l’ont suivi ont imposé à la langue de marcher.
Il y a toujours ce recueillement : pas de parole, pas de visage, sans savoir ce que vie et mort organisent, dans notre plus immuable théâtre. Justement des mots que Jacques Josse n’emploierait pas.
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