Un travail important, parce qu’il ne s’agit pas d’aller photographier l’autre : c’est notre ville, c’est toutes les villes, c’est habiter la ville. Et la violence, là-bas déchaînée, atteignait le sol de vieille Europe, le nôtre, et d’ailleurs c’étaient nos avions, au-dessus, et c’est notre temps au présent. Rien d’une menace loin.
La parole (à cause de cette incise, dans le texte : La guerre parle...) de Guénaël Boutouillet scrute ces parcelles d’espace et ces gestes d’homme, la photographie s’interroge en permanence sur sa légitimité à traquer le beau, à justifier de sa curiosité, si elle n’est pas d’abord sur nous-mêmes.
Dans la démarche de publie.net, il s’agit d’ouvrir le site à ces réflexions en acte, et utiliser l’ordinateur pour s’y glisser, comme nous le faisons en permanence dans nos recherches et navigations. On donne ici la propre mise en page des auteurs, ce qu’ils ont voulu graphiquement du rapport texte/image.
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