Au départ des notes prises en temps réel : on habite une ville, on la quitte pour une autre.
Les visites d’appartements vides sont comme autant de personnages de théâtre aperçus. Et puis il faut s’installer, aménager. Est-ce que justement, quand on évince ou dénude le décor des jours, ce n’est pas la relation même entre deux êtres qui surgit au premier plan, mais qu’on appréhende, dans sa nouveauté ou sa perte, via ces gestes, et surtout ce verbe, habiter ?
Pour Guillaume Vissac, un chantier ouvert, évolutif : à cette nouvelle version, éditée et augmentée, s'ajoutent à même le texte des montages sonores, des lectures.
Habiter le livre numérique renvoie alors encore d'autre façon à la ville en partage... La seule définitiion de l'écriture numérique serait sa capacité, simplement, à mieux venir tout auprès de notre ordinaire, de façon plus fine, sensible et complexe, tous sens aiguisés.
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