Le pacte avec le diable est un thème ancré dans toutes nos cultures d'Europe (voir Rabelais, le diable et le laboureur, dans le Quart Livre), et le "Melmoth" sera une énorme pierre dans toute la littérature du XIXe siècle.
Mais avec le bref et tendu "Peter Schlemihl", il se passe autre chose. L'histoire se passe dans notre monde, de gens cultivés, dans une ville comme la nôtre, mais s'il y a ce merveilleux chapitre d'ouverture avec débarquement dans la ville inconnue. Tout va se jouer entre Schlemihl, ses deux domestiques, et le bonheur bourgeois qui s'éloigne. "La peau de chagrin" et tant d'autres naîtront de ce récit décalé, ténu, tout en nuances, de Chamisso l'exilé, qui choisit d'écrire dans la langue du pays de l'exil.
C'est la première traduction que nous présentons ici, celle établie par le propre frère de l'auteur, Hyppolite von Chamisso, avec l'aide de celui qui ne s'appelle plus Louis-Charles-Adélaïde Chamisso de Boncourt, mais sera dans toutes les anthologies du romantisme allemand, celui du fantastique et des rêves, sous le nom d'Adalbert von Chamisso.
À vous de redécouvrir – et que votre ombre vous suit encore après lecture, surtout numérique...
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