Le lyrisme, la prose qui chante, a toujours été le souci majeur, ou le principal tenseur de force, de l’oeuvre de Jean-Michel Maulpoix. L’intersection aussi où se rejoignent le travail critique, la traversée des grandes œuvres (chez Maulpoix, l’importance par exemple de Michaux pour cette précision aiguisée), et l’implication libre et directe, l’expérience qu’on fait sur soi.
« Mon cœur est un palais flétri par la cohue / On s’y soûle on s’y tue... », on se souvient de ces vers aussi durs que mâcher du gravier, qui dans les Fleurs du Mal suivent aussitôt celui qui ici donne le titre : « Ne cherchez plus mon cœur, les bêtes l’ont mangé ».
C’est bien d’écrire qu’il est question, dans cette marche permanente des textes qui vont vers la ville ou s’y noient, s’absorbent dans les vieux contes et récits de voyages, vont à la rencontre de la mer, ou bien, si c’est l’hiver, le simple appui du front contre une vitre. Lire l'extrait
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