Voilà comment créer une méthode de maintien, une gymnastique avec décalage progressif, de plus en plus accidenté, comme ces sautes dans les anciens films muets :
"Ça bouge, ça va bouger".
Avec dérapage subtil, glissement d’une gymnastique vers un ontologique humour :
"Debout, immobile. Tête droite, épaules tombantes, bras pendants, jambes légèrement écartées (…) Au garde- à-vous, juste avant le mouvement. C’est inéluctable. Sinon, c’est la mort". "Je me jette en avant, je me projette. je tourne le dos au passé". "Tourner sur soi et autour du pot."
Le travail du souffle central, donnant, au-delà des étonnants mouvements préconisés, également rythmique à l’ensemble texte-images.
Et puis ces images de mouvements provoquent eux-mêmes mouvement cinétique – quittant alors l'univers du pastiche, du langage détourné, pour devenir inscription au plus près du travail du corps.
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