Martin bouillonne de vitalité. Ce qui est, selon sa mère, « la seule chose utile envers les gens qu’on aime, et même ceux qu’on n’aime pas ». Martin a douze ans. Son ami Seb vend des frelons, cité Mimosa, dans un appartement où on frappe les orangers pour qu'ils fleurissent.
« Je suis censé être Martin le Miséricordieux qui distribuait à tour de bras des moitiés de manteau » dit Martin. Et la mère de Martin laisse pousser ses ongles, comme un oursin. Elle dit « Pleurer c’est une corvée aussi lourde qu’une lessive, et qui vous trempe aussi ».
Ce pourrait être un sauvetage, mais qui sauve qui ? Et qui se sauve de quoi ? On monte en haut d'un toit pour décider d'y vivre, et c'est le décalage, entre la poésie ultime d'habiter sous le ciel, et les gestes triviaux, les ballons qui retombent, la pluie, l'ennui qui prend.
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