Journal d'une désintoxication aux rêves. Chaque jour une page. Ne pas écrire à la première personne du singulier. Laisser surgir ce qu'on doit affronter. Est-ce que les phrases alors se rapprochent du monde, viennent d'elles-mêmes aux bords des mondes ?
Dans l'injonction qu'on s'adresse à soi-même, ce qu'on porte de philosophie est convoqué et bousculé. Les silhouettes et les voix surgissent près, vous entraînent dans leur danse de mort.
Voilà alors la naissance d'autant de micro-récits fantastiques et mouvants, ou bien la saisie extrêmement fine et précise de scènes concrètes, celles qui font qu'on existe.
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