Chris Simon a surtout vécu à New York, elle est entre les langues, entre les imaginaires. Elle a écrit pour la scène, et beaucoup pour le scénario.
Lorsqu'elle aborde ce thème de la mère, c'est avec l'histoire d'abord qu'elle a rendez-vous. Et tout de suite des trains se superposent, trains qui remontent vers les camps, scène archétype mais qu'il faut bien traverser pour se rejoindre soi, et d'autres trains, ceux d'improbables voyages, et improbables rencontres. Ce n'est pas qu'on va vers l'étranger : c'est que le proche même vous devient ainsi étranger.
Ainsi ces autres superpositions: scènes d'enfance qui traversent, comme très vite, et puis les mêmes scènes rejouées dans une maison à l'incroyable désordre.
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