Ce sont des fragments pris à la vie quotidienne. La vie ordinaire, celle où chaque jour nous sommes confrontés aux autres, dans la ville.
Gestes, paroles de chaque instant. Et même dans la solitude, la pensée, la confrontation à nous-mêmes, il y a la question posée au dehors, au temps, au devenir.
Le travail de l'inquiétude a toujours été le territoire de la littérature, récit ou poème.
Confrontons-le à l'immédiat, au présent. Faisons de ces blocs d'inquiétude notre affirmation esthétique, la beauté qui surgit, se dresse et compense.
Dans la première version de son Livre des peurs primaires, Guilaume Vissac avait accumulé 100 fragments qui devenaient une nouvelle écriture de la ville. Dans cette seconde version, non seulement ils sont complétés de 31 nouveaux fragments, mais l'expérience même de la lecture va changer: en contrepoint de la lecture linéaire, chaque fragment renvoie à un autre dans une multiplicité de nouveaux parcours.
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