« … Livre ouvert, où tout peut entrer » ce sont les mots par lesquels Jacques Ancet présente L'Incessant , première séquence de prose lyrique ouvrant le cycle plus ample encore qu'est l'Obéissance au vent.
D'entrée, « des voix mêlées entretissées » emmènent leur lecteur « où dedans et dehors ne sont qu'un seul instant », quand bien même ne demeureraient seuls que « le fil cassé des phrases », « les mots (...) inaccessibles », « toutes ces choses penchées glissant en un éboulement sans fin ».
Un devenir, oui, assurément, et où tout s'écoule, et les reflets qui s'élèvent depuis une vitre sur le fond obscur des jours montrent alors des corps, leur visage, une main à son lent travail d’œuvrer.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.