Dans ces Sédiments, le lieu est prégnant, mais toujours pris dans une cinétique, une approche, une relation. On traverse, on longe, on cherche, on contourne : extraordinaire travail sur les verbes de mouvements. Et c’est ainsi qu’on extorque aux choses, aux murs, maisons, rues, perspectives, leur empreinte rilkéenne : ce qui en fait poésie.
C’est une réflexion sur ville, périphérie, solitude, avec des phrases nominales, un poids énorme demandé à la grammaire, et la totalité de ses outils, pour qu’elle devienne invisible.
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