Voici trois mots : littérature, écriture, société.
La relation entre les trois est complexe, évidemment. On peut les associer par deux, et contourner le troisième : alors tout va bien. Mais il y a des oeuvres qui s’obstinent à vouloir résonner entre ces trois pôles.
Oeuvres d’inquiétude, oeuvres de colère, oeuvres en permanent chemin vers le déchiffrement du monde, à force de langue. Le travail de Leslie Kaplan s’insère ici depuis le début, L’excès l’usine (1982) et Le livre des ciels (1984).
Et, dans cette tension permanente entre ces trois mots, quand on décide d’y inscrire à la fois son esthétique, et son cheminement narratif, d’autres exigences : la lecture et l’expérience des oeuvres – ici, Hannah Arendt, Franz Kafka, ou le Bartleby de Melville. Et la confrontation directe de la parole au monde : Leslie Kaplan intervient dans la périphérie de Paris, aux Lilas précisément, et les échanges, les images, sédimentent ici.
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