Je suis né au cœur de la guerre d’Algérie et je l’ai su très tard.
Parmi mes frères et sœurs de lait de l’assistance publique, dans notre maison de carton, devant les champs et près de l’église, il n’y avait pas d’Algériens.
Je ne m’invente pas des frères et sœurs algériens, je les trouve, retrouve, évidents, sur mon passage qui va de demain à hier dans les deux sens. En allant vers eux je vais vers moi bien sûr, et vers cette compagnie qui s’invente par solitude ramifiée.
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