Personne n'est jamais sorti indemne du Tour d'écrou, vous êtes prévenus. C'est avant tout à un terrible et maléfique jeu de miroirs que nous convie Henry James : jeux de miroirs dans l'écriture, entre le journal de la gouvernante qui nous est donné à lire, et ce que nous imaginons du réel à travers son écriture. Mais surtout, les deux enfants. Pris à leur obsession, traqués par leurs images intérieures ? Ou pourquoi pas la simple manipulation de la gouvernante par deux enfants cruels ?
Personne n'a jamais pu trancher. Seulement voilà : on sort tremblant d'un livre éblouissant, tendu, partout précis comme une arme.
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