L’appel de Londres est à la fois géographique et musical : au prétexte d’une visite de quelques jours, Philippe Castelneau élabore un journal de ses déambulations londoniennes. Mais les villes que l’on arpente sont, comme souvent, nappées de souvenirs, et l’écriture se mélange aux récits de l’enfance, de l’adolescence, au saut dans le vide de l’âge adulte.
À l’instar d’un certain Docteur bien connu des amateurs de séries télé britanniques, Philippe Castelneau sonde le temps et l’espace, invoque Dylan Thomas et Sid Vicious, croise Alan Moore et les Beatles, se souvient d’Oscar Wilde et des Smiths. La ville elle-même est une errance : arpenter Londres et c’est Tokyo qu’on revoit, c’est Paris qu’on respire, Manchester qu’on fredonne. Philippe Castelneau s’approprie les codes de Publie.rock et se sert à son tour de la musique et de la culture pop comme d’une langue pour se raconter lui, en creux, avec pudeur et élégance, dans un voyage sincère, vivant.
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