Un récit en caméra subjective. "Sans dialogue, aux contours flous", dit Jérémy Liron. Un condensé d'impressions, mais que peu à peu les haltes, les paysages structurent, et qui laisse affleurer avec d'autant plus de présence les trois personnages, l'histoire d'amour qui surgit prégnante, avec les trajets et voyages, avec les messages qu'on efface du portable, et la mémoire de tous les films qu'on a vus.
Artiste plasticien, Jérémy Liron travaille souvent au plus près du réel urbain, via un matériau photographique repris ensuite dans des peintures à l'huile où cette notion de présence, dans la ville ordinaire, passe avant tout le reste – voir son site lironjeremy.com et son blog les pasperdus.blogspot.fr – c'est un peu de cette façon qu'il nous embarque dans ce récit, roman dense et bref où le décalage d'un prénom suffit à faire basculer tous les repères.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.