Sur ces feuilles arrachées d’un cahier d’écolier se trouvent des « lignes d’une écriture serrée » qui vont bouleverser les esprits.
Nous sommes dans un paysage rural de l’Est, encore marqué par les traces d’une guerre qui reste dans les esprits. Se pose la question de ces lignes et de ce qu’il convient d’en faire. Et c’est un « nous » qui parle, un « nous » communautaire, la voix des habitants de ce village portée par la voix de l’auteur.
L’indicible de cette « confession » est au cœur d’Incipit, mais ce roman n’est pas qu’une avancée vers une révélation sur ce que contiendrait le texte retrouvé.
Plus largement, c’est la peinture d’un paysage, à travers les portraits des hommes et des femmes qui l’habitent.
Portraits de soldats d’abord, visages d’hommes plus ou moins jeunes, happés par la guerre. Portraits de gestes ancestraux, réminiscences, habitudes, instants précis.
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