Une structure : 8 jours, 2 lieux + trajet, 2 souvenirs, 2 cauchemars, 1 fille, où il y a là comme d’une énergie terrienne, une écriture physique, qui sourde, prégnante, qui est peut-être celle-là même qui fait tant aimer à l’auteur gâcher le béton : "je tournais, c’était ça, vers mon rond, mon béton (…) ma parole répète et mâche."
Écrire comme on marche : "Je parle et c’est la même chose, bien sûr, que d’aller." Et ce travail de langue procède sans doute de cette même énergie, de cette même poussée d’origine. Et de cette balance entre travaux de corps et travaux d’écriture, s’insère ce travail du corps de l’écriture, "mener de front salive et sang", en témoigne probablement cet incipit de Maurice Blanchard : "On ne saurait dire s’il marche avec ses jambes ou bien avec ses pensées."
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