Marie Cosnay, outre d'être l'écrivain qu'on connaît, traduit du grec et du latin. C'est là probablement que sa langue prend force, dans ces heures où on se confronte aux vieux rythmes, aux grands mythes. Il ne s'agit pas de proposer une ou des traductions. Le texte qui s'ancre dans "Les Phéniciennes" d'Euripide a pour titre "Pour du discours manqué". Le texte qui s'ancre dans "L'Énéide" de Virgine a pour titre "Pour du discours amoureux". Et le fragment traduit du "Roi Lear" de Shakespeare a pour titre "Pour le discours des fous".
Alors, en présentant une traduction exigeante, commentée, d'Euripide, Virgile et Shakespeare, Marie Cosnay y inclut sa propre lecture. Ce qu'elle y cherche, ce qu'elle y trouve, et comment cela s'articule ou cogne au présent. Dans Euripide, de prendre une ville et d'y imposr des lois. Dans Virgile, ce récit mère/fils, et ce qui s'y dit de la ville et des rêves. Et dans Shakespeare, l'ombre de la guerre.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.