"Chaque roman est riche de son propre roman", écrit Michèle Kahn dans les remerciements, à la toute fin, où elle retrace son enquête.
Il y a la grande histoire, des événements, des guerres, des crimes, et celle qui semble s'effacer, trop humble. Celle qui pourtant fait les villes, dessine les noms, les maisons, les vies. Alors c'est une grande danse qui commence – l'Amérique du Sud, les navigateurs et les vaisseaux, ces villes de Bayonne et Biarritz, la politique, la passion aussi très simple de ces êtres devant la propre merveille de ce monde qui s'ébroue.
Michèle Kahn abolit l'immense travail de documentation pour les laisser aller leur destin de personnages et vivre leur roman. Ce qui nous emporte, c'est l'idée même d'aventure. Mais elle est là – et à même le récit surgissent documents d'époques, écrits ou illustrés, comme toute une autre richesse, à nous offerte.
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