Joachim Séné a défini un territoire bien à lui de la forme littéraire. Une forme qui questionne le présent dans la plaie, par la crise, le travail, l'argent. Et qui l'interroge avec la littérature comme forme vive, presque une arme, via une poétique de la récurrence et de la série, mais toujours sculptée à même l'espace de la relation sociale, des lieux où on vit et on travaille.
Et Arthur Maçon risque bien d'être de ces personnages capables d'échapper à leur auteur pour s'en vivre leur propre vie, à moins qu'ils ne l'aient commencé bien avant lui. Bien sûr le prénom, de celui qui symbolise à jamais pour nous tous le "en avant" du moderne, des semelles de vent.
Mais cet Arthur Maçon là vient de plus loin. Il fut le premier homme, dans une zone confuse et pré-biblique, qui se mêle aux fantômes ou fantasmes de tyrannosaures et de grottes peintes.
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