Souscription Poèmes nouveaux de Rilke, nouvelle traduction Lionel-Édouard Martin 26 mars 2019 – Publié dans : Notre actualité – Mots-clés : Lionel-Édouard Martin, Rainer Maria Rilke, souscription
La parution du deuxième volume des Poèmes nouveaux de Rainer Maria Rilke approche à grands pas et nous vous offrons la possibilité d'acheter les deux volumes pour trente euros, dans une nouvelle traduction de Lionel-Édouard Martin, qui n'en est pas à son coup d'essai, et en édition bilingue, version numérique incluse.
Lisez ce qu'en a dit Pascal Adam, lors de la publication du premier volume :
J’aime beaucoup lire Rilke, la poésie de Rilke.
Une voix. Des voix. On y entend, vraiment, des voix. Qui viennent vous parler tout près et déjà sont parties…
Malheureusement, je dois la lire en français.
Je feuillette donc, depuis des années, un fort volume des éditions du Seuil, collection “Le Don des langues”.
Dans lequel la première partie des Poèmes Nouveaux de Rilke est traduite par Loránd Gáspár.
Il sort, ces jours-ci, chez Publie.net, de ces susdits poèmes une traduction nouvelle signée du romancier et poète Lionel-Édouard Martin, qui tranche résolument avec la traduction précédente, et nous offre à lire un Rilke… nouveau.
Nouveau, oui. Avec une structure solide.
La traduction de L. Gáspár donnait au poème un aspect indéniablement contemporain, avec ces retours aléatoires, ou presque, à la ligne, sans rime ni raison (si j’ose dire).
Celle de L.-É. Martin nous donne à lire un Rilke plus classique, indifférent plutôt à la modernité (et à ses progrès supposés ?), plus proche en français de ce que « faisait » Rilke en allemand.
Un petit extrait ? Allez ! C'est celui qui nous a inspiré le choix du tableau de Ramon Casas pour la couverture du deuxième volume.
L’Arrivée en voiture
Était-il, cet élan, dans l’auto qui virait ?
Ou bien dans le regard, où l’on prit et retint,
pour les perdre à nouveau, les baroques figures
d’anges qui se dressaient, parmi les campanules,dans la prairie, emplies de souvenirs, avant
que le parc du château n’encerclât, clos, la course,
et qu’il ne la frôlât, qu’il ne la recouvrît,
la relâchant soudain : le portail était là,qui, comme s’il l’avait appelé, désormais
contraignait à tourner le long front du bâti,
après quoi l’on stoppa. Éclat d’un glissementsur la porte vitrée ; et par son ouverture
jaillit un lévrier, qui porta ses flancs creux,
comme il en descendait, contre le plat des marches.
Un autre ?
Voici une double-page de ce qui vous attend.
Ce sont ces « poèmes de l’œil », de l’œil posé sur les choses et les paysages, sur les monuments, sur les scènes d’intérieur, sur tout ce qui fait le monde sensible, que nous souhaitons [re]faire découvrir au lecteur français, dans une édition bilingue (actuellement la seule disponible sur le marché éditorial) et dans une traduction nouvelle qui cherche à rendre, avec toutes les difficultés de l’entreprise, la beauté du texte original.
Les versions numériques présentent plusieurs chemins de lecture :
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