[REVUE DE PRESSE] La crise, de Joachim Séné, chez Emma lit 16 juillet 2018 – Publié dans : La revue de presse – Mots-clés : emmanuelle lescouet, Joachim Séné, La Crise
Merci à Emmanuelle pour cette chronique de La crise que vous pouvez retrouver sur son site ici-même !
La crise est soluble dans le fascisme, et réciproquement.
Dans ce texte, paru chez publie.net* Joachim Séné nous parle de LA CRISE, qui nous parle d’elle-même.
Partout.
Détaillant notre quotidien et nos habitudes, nos groupes et nos fonctionnements.
La récurrence de LA CRISE au fil du texte, presqu’à chaque ligne nous la martèle efficacement. Pourtant tout est juste, tombe à pic.
On fait le tour de notre petit monde occidental avec une efficacité que même LA CRISE n’a pas.
J’aime retrouver le son des gens dans leurs textes, et dans celui-ci j’entends vraiment Joachim parler. Je sens sa voix se poser. Pourtant je ne l’ai pas tant entendu (et j’ai découvert son soundcloud après ma lecture) alors pourquoi ? Je ne sais pas vraiment.
Mais de bout en bout on a un cri de rage énoncé dans le plus grand des calmes. Presqu’en douceur. Tout dans le rythme incite à ouvrir la bouche et à dire ce texte à son voisin.
Pour résoudre la crise une seule solution : manger les étudiants grévistes
Alors forcément dans les mots de mon ancien professeur, lus en période de blocage… 😉
La crise te souhaite toute la non-violence du monde pour ton action d’insurrection, te culpabilise pour le contraire et envoie sa police faire le point en fin de manif.
Tout est dit.
Que le livre enchaine sur Je ne me souviens pas est d’autant plus fort. Tout ce qui est ou sera oublié si nous continuons comme ça. Si on poursuit l’enlisement généralisé.
Je ne me souviens pas de l’empoisonnement des désirs, ni de l’effondrement des étagères.
Je vous parlerai sans doute de son prochain livre : Village qui parait fin aout…
En attendant vous pouvez le retrouver régulièrement sur l’AirNu pour les #BeignetsdeLecture
*Je parle de mon « expérience abonnée » juste ici !
J’ai eu ce texte par mon abonnement
je l’ai donc lu en numérique .
Pour avoir vu la version « poche » elle est adorable !