C'est un doux mois qui s'annonce. Et pas uniquement parce que les livres que nous publions nous sont chers. Pour celles et ceux qui, comme nous, s'abreuvent quotidiennement aux littératures du web, il est évident que des voix comme celles de Daniel Bourrion et Julien Boutonnier comptent.
Daniel Bourrion, dans son exploration des formes brèves et sérielles (lire son Usine d'étés, actuellement en cours de publication sur son site Face Écran), dans son travail de prose poétique ciselé est l'un des auteurs historiques du catalogue. Dans Lieux, disponible depuis aujourd'hui, il aborde la notion de territoire comme substance. Comme matériau. Et il parvient à sonder par petites touches la dimension du temps passé, ou qui passe encore. Petit par la taille (dans le format inauguré à l'automne avec Cabane d'hiver) c'est un grand livre, sachez-le.
Quant à M.E.R.E, il s'agit ni plus ni moins que l'aboutissement de plusieurs années de travail. Deuxième volet d'une trilogie ambitieuse commencée avec Ma mère est lamentable en 2014, M.E.R.E explose littéralement les frontières du livre. C'est avec énormément de fierté que nous le voyons à présent s'incarner sous différentes formes. Celle d'un livre imprimé de presque 500 pages : 500 pages de poésie spatialisée, d'affranchissement des carcans formels et de tension poétique. C'est également un livre numérique singulier augmenté de photos et d'enregistrements sonores ainsi qu'un site web pour ouvrir plus encore le spectre des sensations de lecture. Un grand merci à Virginie Gautier et Jean-Yves Fick pour leur travail sur ce texte. Et on vous donne dès à présent rendez-vous à la fin du mois pour cet objet hors normes.
Douceur, enfin, ces livres, de les considérer comme préambules à des rencontres. Il y a quelques semaines à Nantes, au Lieu unique, quel plaisir de voir la salle comble pour cette soirée organisée par la maison de la poésie ! On espère le même succès pour notre soirée anniversaire du 20 mars. Alors rejoignez-nous ce jour-là à la médiathèque Françoise Sagan pour célébrer les 10 ans de la maison avec Nadine Agostini, Virginie Gautier, Fred Griot, Anne Savelli,Joachim Séné et la participation de François Bon. Et n'hésitez pas à faire circuler l'information.
Le 6 mars, 19h, à la librairie Le divan, rencontre avec Patrick Froehlich à l'occasion de la parution de Avant tout ne pas nuire, aux Allusifs (et pour la réédition de L'enfant secoué).
Le jeudi 8 mars, à 18h, à la bibliothèque universitaire arts plastiques de Paris 1, centre Saint Charles, rue des Bergers, 15e, Virginie Gautier proposera une lecture de Marcher dans Londres en suivant le plan du Caire.
Le 10 mars, 19h, avant la dernière de La femme® n'existe pas, lecture de Il n'y a pas de certitude par la comédienne Julie Moulier au théâtre L'échangeur de Bagnolet.
Le 17 mars, à la bibliothèque anglophone d’Angers, Sébastien Ménard accompagné d'Antoine Leroy liront Notre désir de tendresse est infini pour un happening poétique organisé par la M.I.E.L.
Le 17 mars à la médiathèque Françoise Sagan (Paris), de 10h30 à 13h30 Pierre Ménard proposera un atelier d'écriture créative ouvert à tous (entrée libre) en marge de la soirée des dix ans proposée quelques jours plus tard.
Le 20 mars à la médiathèque Françoise Sagan, venez fêter avec nous les dix ans de publie.net avec Nadine Agostini, Julien Boutonnier, Virginie Gautier, Fred Griot, Anne Savelli et Joachim Séné (et d'autres surprises de taille) !
Le 25 mars, à 16h30, au Printemps du Livre de Grenoble (salle basse n°54), Corinne Lovera Vitali se livrera à une lecture musicale de Ce qu'il faut accompagné par Fernand Fernandez. Lecture suivie d'un échange avec l'auteur et le musicien.
Revue de presse
Il n'y a pas de certitude
« Et que naissent les commencements qui seraient enfin ceux de notre désir, choisir des lieux où naître, des identités neuves qui seraient enfin les nôtres, des corps qui ne seraient plus ceux des identités de papier, et recommencer cette vie, combien de fois. »
« Légendes, de Daniel Bourrion, évoque, dans une belle prose poétique, ce que peut être la perte de la "langue première" et son remplacement par une autre, apprise par nécessité, et venant gommer "les mots premiers" qui permettaient de borner l'univers à la mesure de ce qu'on était. »
Dans cet article, nous dévoilons des secrets souvent bien gardés et essayons de vous permettre d'effectuer des choix importants en connaissance de cause...
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