On ne va pas se mentir, vivre une journée type dans les couloirs de publie.net consiste bien souvent à jeter des bouteilles à la mer. Et le plus souvent, ces bouteilles, soit elles n'accostent sur aucune rive soit elles ne sont pas ouvertes. Ou bien vite oubliées. Que ce soit pour faire découvrir nos livres auprès des librairies, de la presse ou d'élargir nos cercles de lecture, pour promouvoir notre offre unique d'abonnements numériques auprès des bibliothèques et collectivités ou pour vous faire vivre des rencontres pleinement enthousiasmantes dans le cadre d'évènements et de performances de qualité, c'est une lutte. Le plus souvent une lutte heureuse et quelle meilleure motivation que l'envie de partager une forme de littérature vivante en osmose avec son public ? Mais il arrive aussi parfois que nous ayons le sentiment d'avancer bien seuls contre l'adversité ou l'indifférence générale. Il faut le dire également. Par exemple constater une absence douloureuse d'intérêt de la presse spécialisée (tout le contraire du web littéraire) malgré de réels efforts de présence et d'action (mais nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas les seuls). Ou encore mettre tout en œuvre pour réaliser un évènement unique et chaleureux et se retrouver plus nombreux sur la scène que dans le public... Aïe. Et c'est rude. Mais ça doit aussi nous aider à nous interroger sur notre rapport aux rencontres publiques pour les prochaines fois (car il y en aura). L'occasion de prendre aussi votre avis en compte.
L'année prochaine, nous fêterons les dix ans de publie.net : ce n'est pas rien. Nous aurons l'occasion de célébrer cet anniversaire à plusieurs reprises, et, nous l'espérons, dans plusieurs villes différentes. Ce sera le moment idéal pour nous retrouver et rêver ensemble d'autres moments, d'autres rencontres. Et ça, on ne pourra pas le faire seul. On aura besoin de vous, lecteurs, auteurs, amis de publie.net depuis tout ce temps. Peut-être que ces évènements-là seront construits selon d'autres modalités et dans d'autres contextes. Tout est possible après tout. Raison de plus pour les construire ensemble.
Car de beaux rendez-vous à venir il y en a tant (voir l'agenda des prochaines rencontres ci-dessous), à commencer bien sûr par des livres qui nous sont chers. Avec Les encombrants (JY.), À même la peau (Anne Savelli) et Histoire d'Io, de Pasiphaé, par conséquent du Minotaure (Nadine Agostini) vous aurez au cours de ce mois de novembre un réel panorama (respectivement en théâtre, en roman, en poésie) de ce que notre maison a à offrir en terme de nouvelles écritures. Et c'est pour ça qu'on lutte. Parce que ça vaut le coup. Et parce que ces livres-là vivent mieux à votre contact encore, venez donc nous retrouver à l'occasion du Salon de L'autre livre aux Blancs Manteaux à Paris du 17 au 19 novembre. Nous y serons. Et vous ?
Anne Savelli (le 17/11 à 17h)
Joachim Séné (le 17/11 à 17h)
Gabriel Franck (le 17/11 à 19h)
Lou Sarabadzic (le 18/11 à 17h)
Corinne Lovera Vitali participera au festival Midi Minuit Poésie de Nantes. Du 10 au 23 novembre pour une résidence d’écriture puis le 23 novembre à 20h30 au musée d’arts de Nantes pour la lecture d’un texte inédit autour de Rodin et Monet. Et le 25 novembre au Lieu unique pour une performance « parlé musique » avec Fernand Fernandez.