On se souvient du Désordre.
On se souvient de Robert Frank, dans les lignes de sa main.
On se souvient du journal du Désordre - pour certains l'une des premières lectures numériques, comme on disait alors.
On se souvient de Perec.
On se souvient de Je ne me souviens pas de Joachim Séné, extension de la Crise dans sa réédition en petit format de 2017 (lisez-le).
On se souvient de Contre et deQui ça ?.
On n'a pas besoin de se souvenir de Mon oiseau bleu tant c'est devenu un incontournable du web littéraire de ces dernières années.
On se souvient d'Une fuite en Egypte et du Rapport sexuel n'existe plus, entrecoupé de Raffut, tous parus chez Inculte.
Ces derniers temps sur Twitter on se souvient de quelques films de tête.
On se souvient d'un appareil photo volé dans un train, et d'une cagnotte collaborative avant l'ère des financements participatifs pour le racheter.
On se souvient de merde j'ai oublié le titre mais alors qu'est-ce que c'était bien et c'est à retrouver quelque part (mais où ?) sur le site du Désordre.
On se souvient (même si parfois on aimerait mieux pas) des peigne-culs.
On se souvient des années nonante (et peut-être des autres).
On se souvient d'ailerons de requins animés image par image.
On se souvient de la machine Ursula (l'autre).
On se souvient de parties d'échecs auxquelles on n'a pourtant pas participé.
On se souvient des Cévennes.
On se souvient d'un certain nombre de centrales nucléaires.
On se souvient des pousseurs de citrouille manchots (ou le contraire).
On se souvient de Portsmouth et de Chicago, où on n'a pourtant, pour la plupart d'entre nous, jamais mis les pieds.
On se souvient de tous ces jeux de Memory.
On ne risque pas d'oublier son Je ne me souviens plus qui paraît aujourd'hui.
Bon retour à Philippe De Jonckheere, qui est ici chez lui, et bonne année à vous, qui donc commence bien.
Nos nouveautés d'hiver
Les frais de port sont toujours à 1€ pour toute commande de 2 livres papier & plus sur notre site !
Rendez-vous à la Maison de la poésie le 19 janvier...
... et le 1er avril !
Rendez-vous également les 15 et 16 janvier
au château de Fontainebleau
La restitution de la résidence Île-de-France de Benoît Vincent au château de Fontainebleau aura lieu :
¤ le 15 janvier, deux rencontres sur le lien entre Humain et nature : la première à 14h, avec Hélène Frédérick (autrice) et Francis Hallé (botaniste), la seconde à 16h, avec Luc Garraud (botaniste) et Antoine Volodine (auteur), le tout dans la Galerie des Cerfs. L’artiste et le scientifique dialogueront et liront un choix de leurs textes.
¤ le 16 janvier, lecture de textes à travers une balade dans le château, à 17h : Ronde de nuit. Les équipes du château organisent en outre des balades thématiques sur le rapport à la nature.
