Lettre d'info d'avril 2019 6 avril 2019 – Publié dans : La lettre d'info – Mots-clés :

 

 

Lettre d'information (?)
d'avril

Cher.e.s ami.e.s ?

Est-ce normal de se poser autant de questions ? Je veux dire, est-ce que ça nous fait avancer, ou au contraire tourner en rond ? Est-ce que douter nous rend meilleurs ? Vis à vis de notre travail au quotidien et de nos livres, bien sûr, mais aussi, plus important peut-être, vis à vis d'autrui et de soi ? Ne serait-il pas utile, nécessaire même, de rendre compte de tout ce tumulte, par exemple en donnant à observer, voir, ou lire les coulisses de nos atermoiements ? Finalement, n'est-on pas un peu aussi caractérisé par ce que nous hésitions à, ou n'osons pas faire ? Et comment retranscrire cet état un peu mouvant que nous traversons quotidiennement, ponctué de possibles, d'impondérables et de contingences, pour le donner à lire à tout un chacun ? Oserait-on dire le raconter ? Par exemple, pourquoi ne pas réinvestir nos propres espaces web, à commencer par notre site internet, pour nous les réapproprier ? Ne s'est-il pas réduit au fil des ans, indépendamment de notre volonté d'ailleurs, à n'être plus qu'un site marchand ? Ne serait-ce pas son rôle d'être un peu plus que cela ? De donner à voir les coulisses de l'édition en train de se faire ? Par exemple, en ouvrant une rubrique "Carnet de bord" qui serait mise en ligne chaque semaine ? À suivre très bientôt alors ? Ou en reproposant des articles de fond sur notre travail et les littératures qui s'y arriment ? Ou en donnant la parole à des auteurs dont nous apprécions particulièrement le travail, la démarche, comme c'est le cas quand Virginie Gautier théorise sur ses propres processus d'écriture ? Ou en exportant des extraits de nos livres auprès de sites qui nous sont chers ? Lesquels par exemple ? Diacritik, assurément, en ferait partie, non ? Pourquoi ne pas leur proposer de publier l'une des Nouvelles de la ferraille et du vent d'Hédi Cherchour, accompagnée de la belle préface que lui a consacrée Charles Pennequin ? Cela ne permettrait-il pas de mettre en valeur le travail des auteurs avec qui nous travaillons, doublée d'une opportunité de s'ouvrir, via ce livre, à d'autres publics ? Par exemple en lui donnant la possibilité de découvrir l'un de nos plus beaux coups de cœur littéraire, poétique et humain de cette année ? Et si, ce livre, on en organisait le lancement au Monte en l'air, le 24 avril ? Et si vous veniez rencontrer l'auteure et découvrir combien sa langue est rude mais belle, hors du commun peut-être ? Le 24 avril, ce ne ne serait pas aussi la date de parution de Je les revois, de Vincent Fleury ? N'avez-vous pas déjà découvert son inimitable écriture de la mémoire sur remue.net au fil des années ? Et pourquoi ne pas dire que depuis des mois, à chaque fois qu'on en relit le texte intitulé "Je la revois... Mme Decesse" on est comme à chaque fois ému aux larmes lorsque surgit la phrase "Ton frère est sorti de prison ?" Combien de fois ça a pu se produire ? Comprendre : combien de fois l'a-t-on relu, examiné, dépiauté, corrigé, entre les phases de travail sur le texte avec l'auteur, les corrections qui ont suivi, les épreuves et les derniers ajustements il y a encore de cela quelques jours à peine ? Comment se fait-il qu'à chaque fois cette réaction se soit produite ? Fasse mouche ? Comment ne pas la partager ? Et qui pourrait vouloir passer à côté ? Quelques jours plus tôt, n'était-on pas un peu déçu que la souscription lancée pour les deux tomes des Poèmes nouveaux de Rilke n'ait pas pris ? Mais ça voudrait dire quoi, prendre ? Malgré cet échec, ne s'est-on pas dit, dans la foulée de la parution de la deuxième partie, et avant cela encore, et si on se lançait aussi dans les Sonnets à Orphée ? Est-ce que ça a du sens ? Est-ce que ça a besoin d'en avoir ? Autrement, pourquoi serait-on là à faire ce qu'on fait et à (du moins l'espère-t-on) être lu ? Et n'est-ce pas un peu too much de rédiger une lettre d'information exclusivement sous la forme de questions auxquelles personne, sinon nous-mêmes, n'iront jamais répondre ? Ne va-t-on pas être tenté de passer outre ou de zapper ? Aurait-on tort ? Mais, finalement, tout n'est-il pas plus réussi (tout ce que l'on peut souhaiter réussir dans nos vies) quand on prend du plaisir à le faire ? Quand on s'amuse ? Ça sort mieux dans ces moments-là, non ? Irait-on pour autant imaginer une forme de lettre d'information à contrainte où chaque mois ses lectrices et lecteurs (vous ?) iraient poster en réponse (ou en commentaire sur le site ?) une idée de contrainte différente pour la prochaine fois et, même qu'après tirage au sort, on s'y plierait ? Ne serait-ce pas complètement dingue ? Et est-ce qu'on oserait ? Et vous ? Chiche ?

Sincèrement ?

Les éditeurs un peu fous de l'équipe publie.net ?

À découvrir dès à présent

Les Nouvelles de la ferraille et du vent paraîtront le 17 avril. D'ici-là, découvrez dès à présent la préface que lui consacre Charles Pennequin ainsi que la première nouvelle qui paraissent aujourd'hui dans Diacritik. Et si vous êtes abonné.e numérique, l'epub est déjà disponible et téléchargeable sur notre site !



On se donne rendez-dous le 24 avril au Monte en l'air pour le lancement ?



Notre actualité













Rilke !

Les deux tomes des Poèmes nouveaux désormais disponibles en bilingue, dans une nouvelle traduction de Lionel-Édouard Martin.





Toujours disponibles

 

La vie dans ses plans, Paris en ses pliures ; le roman et ses représentations. L’épaisseur du trait nous plonge dans une introspection pleine de miroir, comme en quête de perspective, de cette dimension manquante où pourrait se comprendre le passage à l’âge adulte. Au creux d’une langue limpide, d’une patine presque intemporelle, Antonin Crenn écrit un roman léger, profond comme les interstices ouverts par cette lente découverte d’un espace à soi qui nous est conté.
— Extrait de la chronique du 3 janvier 2019 à retrouver sur La Viduité














 

Dans cet étrange catalogue des métiers d’un autre temps — pour la plupart… —, découvrez comment le peuple de l’autre siècle rivalisait d’ingéniosité et de débrouille pour subvenir à ses besoins. Du chasseur de vipères au fabricant de confettis, de boutons ou d’asticots, des cabocheurs aux dompteurs de fauves, des sculpteurs de saindoux aux compteurs d'œufs, c’est tout un monde imprévu qui se déploie au gré de ces pages étonnantes. Un livre destiné à tous les amateurs de curiosités.

Lisez tout, abonnez-vous !

Et si, d'ici à la fin de cette année, nous parvenions à doubler notre nombre d'abonné.e.s ? C'est le défi que l'on se lance. Et à vous également !



Libraires, nos conditions évoluent 

Depuis le 1er janvier, nos conditions ont changé : désormais, les retours sont autorisés sur nos parutions papier parues depuis 2018 (et les prochaines). Nous contacter (libraire@publie.net) pour plus de précisions, n'hésitez pas également à nous demander des livres en service de presse !

Agenda

  • Dans le cadre du festival POEMA, Laurent Grisel interviendra les 5, 6 et 7 avril à Metz dans le cadre d'un débat avec Sophie G. Lucas et Frank Smith intitulé "Poésies du réel".
  • Le 24 avril au Monte en l'air à Paris (à partir de 19h) : lancement des Nouvelles de la ferraille et du ventd'Hédi Cherchour, en présence de l'auteure et de l'éditeur.
  • Le 27 avril, représentation théâtrale de Climats par Anna Desreaux au Carrouège (café écologiste associatif en forêt du Morvan).
  • Le 16 avril, rencontre avec Sarah Roubato autour de son livre 30 ans dans une heure à la librairie Coulier de Castres.
  • Le 4 mai, lecture de Climats par Laurent Grisel à Barjols dans le Var.
  • Du 17 au 19 mai, nous serons présents à la Comédie du Livre de Montpellier !
  • Les 24-25 mai, dans le cadre du festival POEMA, à Nancy, Julien Boutonnier participera aux Périphéries du Marché de la poésie en compagnie de Albane Gellé, Frédérique de Carvalho, Mary-Laure Zauss et Ludovic Degroote.
  • Du 5 au 9 juin Place Saint Sulpice à Paris : Marché de la poésie !
  • Le samedi 15 juin (horaire à préciser), rencontre avec Katia Bouchoueva et Laure Gauthier à la la Galerie l'Achronique(42 Rue du Mont-Cenis, 75018 Paris).

Revue de presse

L'épaisseur du trait

En fait, tout le livre pourrait tenir dans cette phrase : il comprend qu’il est « un corps dans un espace ».

Entretien entre Antonin Crenn et Velimir Mladenović dans La nouvelle quinzaine littéraire

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Cette fable métaphorique sur l’émancipation, le passage à l’âge adulte, joue malicieusement avec des contraintes de départ. […] D’une écriture délicate, le roman dégage un charme éthéré, discret mais tenace, original et séduisant.

Notes bibliographiques

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On connaissait les écrivains voyageurs ; Antonin Crenn réinvente l’écrivain arpenteur...

Fabien Maréchal, via Facebook

Notre désir de tendresse est infini

Hypnotique, captivant, lancinant. Difficile de résister à l'appel, à cette liberté qui résonne entre les pages.

@lau_se_livre via Instagram

M.E.R.E

Julien Boutonnier s’empare de la puissance de récit que constitue la déportation
à la manière d’Imre Kertész...

Joachim Séné, remue.net

Cendres

Didier Bazy avance, en poème (et la lecture de Jean-Claude Mathon nous le fait idéalement sentir),
que « les vivants et les morts coexistent, sinon la culture n’existerait pas. »

Matthieu Gosztola, Sitaudis

Marcher dans Londres en suivant le plan du Caire

Écrire dans l’intermédialité : Une réflexion autour du processus d’écriture texte/image dans le texte poétique Marcher dans Londres en suivant le plan du Caire

par Virginie Gautier

Antoine Emaz

J'ai simplement écrit ce que ma poésie peut dire d'une expérience humaine : être effondré.

(À propos de Plaie dans Cuisine.)