[NOUVEAUTÉ] Les Bandits tragiques, de Victor Méric, suivi d'Adieu Cayenne, d'Albert Londres 27 mars 2019 – Publié dans : Notre actualité – Mots-clés : , , ,

Un roman-feuilleton fait avec de la vie et du sang,
encore chaud de toute la douleur humaine.

Nous continuons notre cycle de passages au format papier de certains titres de notre catalogue, et cette fois-ci, pour faire bonne mesure, nous en associons même deux ! Après la publication de L'Amour à Paris, Mémoires d'un chef de la Sûreté pendant la Belle Époque, de Marie-François Goron, attaquons-nous désormais à ces figures criminelles du siècle dernier qui n'auront pas manqué de marquer les mémoires.

C’est l’une des affaires les plus connues et les plus commentées de la Belle Époque. En France comme à l’étranger, les anarchistes de « La Bande à Bonnot » ont fait les gros titres de tous les journaux. Nous sommes en décembre 1911 lorsque plusieurs comparses anarchistes braquent la Société Générale de la rue Ordener à Paris… événement qui met le feu aux poudres et déclenche une furie policière rarement vue. S’ensuivent des mois de courses-poursuites effrénées, d’affrontements violents à glacer le sang. Parmi cette énigmatique Bande à Bonnot, se trouve un profil différent, un sympathisant à la cause anarchiste, innocent du crime dont on l’accuse. Son nom : Dieudonné. Dans le tumulte de l’affaire comme dans les terribles débouchés judiciaires dont il fera l’objet, il incarne à lui seul l’aventure hors normes des membres de cette Bande.

Essayons donc de ressusciter ce drame où, des deux côtés de la barricade, il y eut des sacrifiés.
Drame sans précédent, a-t-on pu dire.
Drame inégalable. Drame sans réplique.
Drame profondément émouvant où l’horreur le dispute à la pitié. Drame qui tentera, peut-être, un jour, quelque plume de génie et qui permettra à l’historien de situer une époque de féroces luttes sociales.
Époque de tristes lâchetés, de rêves impuissants et d’infécondes révoltes.
Époque d’empirisme et de barbarie où des Jasons dépenaillés se ruaient à la conquête des Toisons d’or, dans le labyrinthe des coffres-forts triplement verrouillés, sans autre fil conducteur que le browning meurtrier, crachant son âme de plomb inconsciente...

Cela commença le 21 décembre 1911 – voici quatorze années bien pleines, comblées par d’autres tueries.
Les journaux s’envolaient de mains en mains, sur les boulevards, parmi les hurlements des camelots : Demandez le crime de la rue Ordener ! Un garçon de recettes assassiné en plein jour ! Les meurtriers tirent sur la foule !
L’émotion, on peut encore s’en souvenir, fut énorme.

Parmi les nombreux textes qui s’intéressent à l’affaire, nous avons sélectionné ceux de Victor Méric et Albert Londres. Comme des faces d’une même pièce, et pour la première fois rassemblés au sein d’un même ouvrage, ils donnent à voir deux aspects jumeaux de cette affaire : l’avant et l’après, la chute et la rédemption, le récit collectif et le destin singulier d’un homme.

Ce livre comprend également une sélection de photographies des principaux protagonistes de l'affaire.

Les Bandits tragiques, de Victor Méric daprès lédition publiée
en 1926 par Simon Kra éditeur

Adieu Cayenne !, d’Albert Londres daprès lédition publiée
en 1932 par les Éditions de France

Illustrations de couverture
Unes du Petit Journal illustré des 7 avril 1912 - 12 mai 1912 - 19 mai 1912

Photographies anthropométriques et du procès
Agence Rol (Bibliothèque nationale de France, sur Gallica)

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248 pages
ISBN papier 978-2-37177-567-1
ISBN numérique 978-2-37177-216-8
14€ / 4,99€

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